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30 décembre 2010

Dans quel guindale faut-il licher l'roteux ?


Flûte ou coupe ? La question divise les lichtronneurs de roteux depuis des plombes. Si vous avez les flubes que ces parlottes sabotent vot'boudinage, sachez qu'les leveurs de coudes professionnels on un avisoire sur la question. Pour les portes-boutanches et les éleveurs de grappe y'a pas à tortiller, ce s'ra bernique ! La flûte a l'conduit trop étroit : les bulles viennent faire des pattes d'araignée dans les naseaux, masquouillant les arômes. La coupe, elle, est trop largeloque , les laissant s'faire la malle de chaque côté des pompes à air.
Pour siroter une bonne rouillarde, les licheurs de cru recommandent plutôt un glass à picrate, mais d'un genre un peu spécial. Idéalement, la chopine en forme de tulipe est allongé comme le joufflu d'une abbesse, mais arrondi au mitan. Car si l'roteux est l'sirop d'la godaille par excellence, c'est avant tout un pinard, qui s'renifle et s'sirote comme un autre, les bulles en plus. Pour le Suédois Dédé Larsson, élu Cador des lichtronneurs en 2007, "le glass le plus badoure serait une sorte de flûtaille au corps légèrement plus bombé et une fente riquiqui pour faire reluire le palais des d'moiselles". "Y'a encore trop d'champ' servi dans des godets pas recta", juge-t-il.

L'avisoire de Jean Daron : Qu'on arrête de nous fendre l'arche avec ces salades ! Demain c'est sans entonnoir que j'vas m'arroser le jabot !

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