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02 novembre 2011

35 heures : Martine Aubry "sourit" des critiques de Nicolas Sarkozy

Martine Aubry, gratte-fafiots en chef des socialos, déclare se fendre la pipe quand elle entend Sarko dauber sur les 35 plombes dans une bafouille accordé au canard du limanchedèm. Lorsqu'il est monté sur les planches pour épater l'téléspectateur, jeudi, Sarko a bonni que les 35 plombes avaient "été une dinguerie carmée par les pue-la-sueur et les larbins". La mesure a "achevé de peindre la compétivité du patelin", avait-il également bagoulé.

Un baratin qu'a fait bondir Titine. "Si les 35 plombes étaient un tel pastis, pourquoi y les a pas défarguées depuis dix piges ?" interroge l'ancienne minisse du bastinage, qui avait balloté cette mesure en 2000 avec son camaro Jospin. "Pourquoi l'Allemagne, l'nouveau miroir aux alouettes de Sarko, se dépatouille alors qu'on turbine moins ladé ?".

CETTE CURE DE SERRAGE DE BOUCLE "VA AJOUTER D'LA CRISE A LA CRISE"

Pour cézigue, "un politicard qui s'met pas sur le râble tous les pastis dont il est responsable vaut pas lèrche comme grand Taulier".

Titine la ramène aussi au sujet du nouveau serrage de boucle estimant qu'ça va foutre un peu plus de boxon dans la vie du prolo avec une probab'augmentation d'la TVA". Elle a couiné qu'y avait que t'chi pour la croissance et l'turbin alors que l'économuche est dans les choux (de Bruxelles ?). "On a chanté la victoire avant la fête. Not'politique c'est du travail d'arpète", assène-t-elle.

Alors que le gouvernail veut mettre à gauche 6 à 8 millards d'euros pour s'tricoter un bas de laine, une des ficelles envisagées, avec un taux intermédiaire de TVA, est de sucrer les allégements de charges liées aux 35 plombes. Une mesure qui fait du chambard jusqu'au sein d'la droite. "Ce s'rait louf", confiait Lolo Wauquiez au Monde dans la s'maine. "Ca voudrait dire un max de gniaires au chomdu". L'Elysée tient pour l'instant à enlever un poids : "Vous z'inquiétez pas las potos, on maîtrise la situation"...



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