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08 janvier 2011

Jean Daron chez l'merlan d'la rue d'miromesnilmuche !

Déjà deux marqués que j'suis pas allé m'faire ratiboiser la colline ! Ni une ni deux j'prends rendez-vous chez mon figaro d'la rue miromesnilmuche. J'me pointe à dix plombes. Un p'tit Jésus m'accueille avec un bigorneau dans l'esgourde. D'un coup de chasse il m'indique où s'trouve le merlan. Il me bigle, on se sert la louche chaleureusement en se bonnissant le pastis d'usage sans oublier les voeux d'la bonne annoche et sans plus de salamaleks il me boulingue vers la shampouineuse. La gèrce chargée de m'astiquer les tifs s'appelle Robert... Cherchez l'erreur. Je m'asseois doucêtement dans la flaneuse et me laisse tripatouiller les doulos par les paluches expertes.
En quatre broquilles j'ai les douilles toutes proprêtes et remonte voir mon figaro aux fourchettes d'auber.
"Qu'est c'que ce s'ra pour vous jeune homme aujourd'hui" qu'il me bonnit ! "Un rosbif et une demi-douzaine de saucissemuches" que j'ai envie d'lui dire mais j'me retiens. "bah tu m'dégages les cliquettes et tu fais en sorte que l'gazon soit d'la même hauteur sur toute la calebasse" que j'lui sors ! D'autor il sort ses cisailles et commence à m'tailler le cresson. Un coup icigo, un coup laga, et vas-y que j'te ratisse la terrasse, y manie la serpette comme un as du volant c'mecton ! Un dernier coup de gratou et c'est bouclé. Dix neuf euros, on se sert la cuillère, j'mets les adjas ! Me v'la rupin et prêt à affronter les huiles de tout Paname !

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