Le vitriol charentais continue de faire un tabac. Avec un chiffre d'affures annuel qui s'arrondit de 13 % à 2.2 milliards d'euros pour la campagne 2011-2012, le cognac a compensé le climat cafardeux du marché européen par les risettes galbeuses de l'Asie.
Selon les chiffres du Burlingue national interprofessionnel du cognac (BNIC), l'équivalent de 168,5 millions de boutanches ont été solissées dans l'grand monde du 1er août 2011 au 31 juillet 2012, soit une progresse de 4,3 %.
La martingale déjà rembroquée les annoches précédentes s'explique par un goût toujours plus rupins pour la cogne d'altèque.
L'EMPIRE DU MITAN, TROISIEME MARCHE MONDIAL
Les piliers d'boutanches du BNIC précisent que l'Extrême-Orient, dont le juteux dépasse pour la première fois l'milliards, a grimpouillé de 9,9 % en flaconnards et 21,4 % en valeur, "particulièrement grâce à la Chine", troisième plus gros biberonneur après les Etats-Unis et Singapour.
Si les amérloques continuent d'se raboter le sifflet allégrement, la crisemuche de la zone euro semble avoir bridé l'appétit pour le tord-boyaux en Europe. Le solissage a baissé pavillon de 1,5 % à 47,1 millions de boutanches en Europe de l'Ouest. Les ventes les plus blèches ont eu lieu en Allemagne et au Royaume Uni.
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