Corée du Nord : une jeune femme inconnue au côté de Kim Jong-un

La téloche nord-coréenne a montré dimanche les images d'une gerce plastronnant aux côtés de Kim Jong-un, lors d'une démonstration d'affection télévisuelle en hommage à son grand dab.

Les cadors spécialistes de la Corée du Nord, un des patelins les plus coinços de la planète, se gratouillaient l'citron quant au blaze de la mousmé qui montre régulièrement sa fiole aux brandillons du nouveau grand taulier Kim Jong-un, et qui pourrait être sa frangine ou sa gigolette.

Agée d'une vingtaine ou d'une trentaine de piges cette même belette, le gazon taillé à ras et vêtue de frusques noircicaudes, cirait le banc à côté de Jong-un lors d'un concert de la fanfare municipale, vendredi, selon les lotophèmes de la presse officielle.

SUPPUTATIONS

Les canards sud-coréens s'en donnent à coeur joie : certains bonnissent qu'il s'agit de sa frangine qu'aurait potassé avec sézigues chez les helvètes dans les années 90. Pour d'aut' c'est tout simplement sa souris.

Le ministère sud-coréen de l'unification, chargé d'organiser des bringues entre les deux patelins, et les barbouzes locales ont pas voulu mouffeter. Ces secrets d'polichinelle qui bercent le pays montrent à quel point les journaleux du bled sont passionnés par les ragots. Personne ne sait, par exemple, combien de kilomètre le grand taulier, Kim-Hong-un affiche au compteur. Les baveux sud-coréens se sont mis d'accord sur le fait qu'il ait au moins trente piges.


Pour le quotidien sud-coréen JoongAng Ilbo, la mysterious gigolette pourrait être Hyon Song-wol, une brailleuse connue comme le loup blanc dans ces contrées où les racontars ont bon train, et être la blonde du grand taulier. Elle n'avait pas montré sa fraise depuis 2006 avant d'être à nouveau vue en mars avec un polichinelle dans l'buffet. "Hyon joue au toubib avec Kim depuis qu'ils sont tout moujingues et le café du commerce qui réunit les huiles du régimes dit qu'elle vient lui chatouiller le p'tit frère régulièrement", indique le babillard.

Mais Yang Moo-jin, de l’Université des études nord-coréennes, à Séoul, estime “peu probab” que la mystérieuse gironde soit la floume du patron. Il rappelle que les “premières grenouilles” nord-coréennes sont rarement sur le devant d'la scène. Selon lui, elle pourrait être la frangine, “ou peut-être la gosse d’une des ambulantes de l’ancien taulier, voire la cousine de la soeur à la boniche, permettant  ainsi à Kim Jong-un de montrer comment on se sert les coudes dans le clan dirigeant”.