Civitas, contre l'antifflage pour tous, joue des coudes avec des militantes féministes

Plusieurs milliers de grenouilles de bénitiers se sont entrêpées, dimanche 18 novembre, à Paname pour rouspéter contre le projet de loi ouvrant l'antifflage et l'adoption aux gens d'la Confrérie à l'appel de l'institut Civitas, proche des ultra-bondieusards. Derrière un large étendard sur lequel était gribouillé "un daron et une daronne pour tous les mioches" défilait notre belle jeunesse rigolarde. Certains zigs étaient déguisés en curetons pour l'occasion, d'autres ont préféré sortir leurs grand-dabs et grande-dabesses, brandissant pour certains des drapeaux tricolores, des crucifix géants ou des banderoles arborant des fleurs de lys. "Notre objectif, c'est d'en découdre avec la fleur de Sodome qui marche sur nos plates-bandes et nous fait passer pour des naves", a bonni à un petit groupe de journaleux Alain Escada, grand taulier de Civitas.

"L'antifflage des lopettes et pourquoi pas l'empetaudage clérical ou des lupanars pour frangines", a-t-il ajouté, assurant vouloir "déboucler la parole des Francillons".

DES MILITANTES "BASTONNÉES"

Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journaleux, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été molestés voire "bastonnés" lors du très joyeux carnaval. "Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé d'se joindre aux joyeux drilles et de se ficeler en frangines avec des slogans rigolboches, et quand elles ont anquillé vers les manifestants, des gusses aux frimes pas très catho les ont envoyé dinguer, la bave aux badigoinces", a bonni la journaleuse et chieuse d'encre Caroline Fourest.
"Les gisquettes se sont fait marave sans retenue", ainsi que des journalistes qui les avaient filmées. Des tires-poire ont été "bousculés", a également bagoulé un photographe de l'AFP.