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21 novembre 2012

The Impossible - La critique d'Emile Strogonoff

Après avoir mis les brandillons dans le cinéma fantastique, Juan Antonio Bayona nous régale de son dernier film qui, cette fois-ci soyons en sur, mettra la résistance lacrymale des plus durs-à-cuire à rude épreuve. Donnant dans l'empoignant, il revisite avec cet opus, le tsunami de 2004 avec pour objectif clairement affiché de faire chialer le mironton. Qu'on se le bonnisse, le gnière à de l'ambition !
Loin de mézigo l'idée de faire procès au bonhomme, le sujet du film est trop sensible. Mais pas de panique, le scénario suffit à lui-seul de parachever de vous convaincre qu'il n'est pas impossible de gagner du pognon en vendant du chiendent. Voici le pitch :
Une famille de rupins décident de s'offrir du bon temps pour les fêtes de Noël, en Thaïlande avec ses mioches. Mais pas de vase pour eux, cette année là, la météo blécharde leur joue un tour de cochon et ruine leurs congés payés.

Grâce à Juan Antonio, tous ceux qui n'avaient pas pu bigler la catastrophe de 2004 vont pouvoir passer au rattrapage et, eux aussi, goder l'éspatrouillant spectacle que grand-mère-nature leur à goupiné. Et la vioque, quand elle est à renaud, ça déménage !
A défaut de ressusciter les conis, Juan Antonio va vous faire passer un sale quart d'heure. Ecornant ceux et celles qui, sans coeur, n'y étaient pas allé de leur larme de crocodile, le film vous fera revivre ces instants délicieux où votre quotidien, ordinairement si bléchard, vous paraitra, en comparaison, des plus pallace. Le plus bath étant que, n'ayant pas le vase de crécher dans des coinstots où le zef fait voltiger les bonbonnières et où les vagues, grandes comme des palazzo de cinq étages, viennent titiller les centrales nucléaires, nous pourrons, sans crainte de boire le bouillon, avachis dans nos flâneuses, nous émotionner pour pas lèrche en prenant notre fade de la catastrophe.

Cerise sur le gâteau, la dégoulinade, probablement goupillé par un orchestre symphonique, qui ne manquera pas de vous indiquer quand pleurer. Un must !

Les autres nanards à ne pas bigler cette semaine se trouvent laga : allo-cinoche


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