Jacter d’un film à la noix n’est
pas chose aisée. L’exercice est d’autant plus duraille que je n’ai pas
eu le loisirs de bigler le nanar. Mais qu’importe ! N’en déplaise aux
débineurs de ce type de cinoche, que d’aucuns qualifieraient de populos,
il est admirable de constater l’aplomb avec lequel les promoteurs de
cet opus cavillon nous vendent leur eau de vaisselle. Le scénario, dont
l’épaisseur filerait des suées au gnière le plus salingue coincé dans
des tartisses dont le dernier utilisateur n’aurait pas jugé utile de
réapprovisionner le distributeur de pq, se résume en quelques mots : des
méchants croques-raisiné cherchent chicane à leur congénères parce que
la régulière d’un grossium de l’autre campement vient de pisser sa
côtelette… Pas de quoi en faire des salades et pourtant, Bill Condon,
lui, en a fait un film ! Même si certains aspics parleraient icigo de
maboulisme sévère, voire de cupidité, nous lui reconnaitrons bien
volontiers un certain cran. Il n’est pas si facile, en effet, de se
carrer son amour-propre dans les tréfonds de son fondement, combien
même la carotte ferait reluire le plus abstinent des pantres. Que dire
de plus alors, si ce n’est qu’il en faut pour tous les goûts, même les
plus tartignols ? Que cet avaro ne vous empêche cependant pas d’accepter
le rembroque que vous a filé votre galante pour aller voir ce film. Il
n’est pas interdit de croire, qu’avec le sirop qui fait office de
bande-originale, vous ne soyez pas en moins de jouge en train de sucer
la pomme de votre girofflé.
Les autres nanards à ne pas bigler cette semaine se trouvent laga : allo-cinoche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire