"Le spread on s'en tamponne" : c'est sur ces mots sucrés que Silvio a donné mardi, le "la" de la campagne électorale qui s'annonce en Italie en bêchant la politique à la graisse d'oie de son frère d'arme Mario Monti, le Professore, qui aux invectives de courtines, préfère, lui, se jeter des fleurs pour avoir, "épargné à l'Italie de vivre une tragédie à la Grec".
De bon matin les Italiens ont ainsi retouvé le Cavaliere tel qu'ils l'avaient laissé il y a une pige de ça, déblatérant des salades au bigophone sur l'une des téloches qui lui appartient. Dans le même temps, le Professore, sur la première chaîne de la télé publique, défendait son bifteck en se poussant très modestement du col. Sur Canale 5, l'ancien grand Taulier, 76 piges au compte-tours, qui a bonnit qu'il se remettait en selle pour reprendre les manettes du pays a qualifié le spread, écart entre les taux d’intérêt carmés par l'Allemagne et l'Italie pour bottiner le marché, de complot médiatico-marxiste dont le seul dessein avait été de le déboulonné de la maison Spaghetti.
Le spread a chatouillé les 600 points à la fin du règne Berlusconien pour chuter à moins de 300 points sous l'ère Monti pour finalement reprendre du poil de la bête quand Silvio a annoncé son retour aux affures.
Mesure de la côte du pays, le spread a aussi son mot à dire sur les conditions de bottinage des entreprises a bonni Simon O'Connor, porte étendard du commissaire principal aux affures économique Olli Rehn.
Quant à l'ardoise de près de 2 000 milliards d'euros, soit 120% du PIB, "ce n'est pas aussi mahousse qu'on voudrait nous le faire gober", a assuré le très rassérénant Cavaliere d'opérette pour qui l'ampleur de la catastrophe ne tient pas compte du turbin maquillé en dehors des heures de burlingue. Il a aussi débiné son successeur Mario Monti, d'avoir salopé l'économie Italienne, encore toute proprette et bien portante quand il était aux manettes, contredisant ainsi tous les flagorneurs qui n'avaient de cesse que de faire l'éloge du Professore.
L’Italie a enquillé en récession à la fin de l'an dernier, et le chomedu, qui avait commencé à enfler ces dernières années fait valser tous les records en 2012. Silvio accuse son successeur d'en pincer en loucedé pour Angela Merkel et ses méthodes, ce qui a rendu furibard le minisse allemand des affures étrangères Guido Westerwelle "Nous n'acceptons pas les charres populistes d'un mironton dont les frasques libidineuses ont fait du schproum dans tous les baveux de la planète". Selon le Cavaliere, Monti a foutu un boxon mirobolant dans l'économuche, un pastis que l'Italie n'avait plus connu depuis la chutede Constantinople ! Au même moment, Monti, moins mariole que le père Silvio mais plus ronflant dans la jactance bonnissait à peu près tout le contraire "L'Italie n'en menait pas large quand il était au Gouvernail. C'est pas encore folichon mais au moins on se fiche plus de notre poire à Bruxelles".
"J'voudrais bien qu'on me tuyaute sur comment il aurait été possible de remettre sur les rails une Italie qui tenait sur trois pattes et en plus de ça de faire du michon. Il aurait été plus marlou de s'occuper des avaros il y a quelques piges, quand les Grecs arrivaient encore à joindre les deux bouts et qu'ils ne venaient pas frapper à la lourde pour nous bottiner", a-t-il ajouté dans son style très rupin, aux antipodes de la jactance populo du Cavaliere.
Se poilant se sa fixette pour le spread - maintenant, c'est le blaze de son p'tit fiston à la crèche, a-t-il confié - Mario a mis en garde contre les salades populistes : "il a tendance à penser qu'il suffit d'y croire pour arrangemaner toutes les anicroches".
Mario Monti, qui rendra son tablier dès le budget adopté, affirme qu'il se tâte encore pour les législatives de l'an prochain.
Pour l'heure c'est Pierluigi Bersani, un gauchiste, qui devrait décrocher le gros-lot. En dépit du schproume que cause l'austérité, il a bonni qu'il maintiendrait le cap et qu'après la lansquine, le grand lumignon viendrait de nouveau baigner l'Italie de sa douce chaleur.
Affirmant rouler pour la politique de Mario Monti, Angela Merkel semble en croquer pour sa pomme. Elle a ajouté que les électeurs italiens seraient "certainement" assez marioles pour ne pas se remettre sur les bras un canasson d'opérette.
faut dire qu'avec Monti, c'est serrage de ceinturon et fini la bagattelle.
RépondreSupprimerAlors qu'avec Berlu c'est tous les jours la grosse marade: un jour une p'tite galette avec des chansons pour aller conter fleurette à la voisine, le jour d'après des photos olé olé, le troisième des petites pépés pas bégueules à la téloch. Pas facile de choisir!
C'est sur que niveau rigolboche, mieux vaut se taper la cloche avec Silvio, le Zapata en costard cravate de la politique !
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