adsense1

29 janvier 2013

A Hongkong, on jaffe étoilé pour moins de cinq euros

Des dizaines de mirontons font le pieds de grue tous les midis devant les lourdes d'un boui-boui à Hongkong. Une gargote, étoilée au Michelin, où on peut gobichonner pour pas lerche. Le Ho Hung Kee est étoilé au Michelin depuis 2011. Fréquenté par le treppe du coin, mais aussi par les tourismars attirés par les fourchettes en or du chef, il propose des casses-graines du sud de la Chine à partir de 35 dollars de Hongkong (3,40 euros).

Comme d'autres centaines de mangeoires à Hongkong, ce resto sert des nouilles et du riz : les nouilles aux wontons (sorte de raviolis fourrés au canard laqué et aux bigorneaux, ou encore le congee, un porridge à base de gambas servi avec une saucisse de morteau.

La salle peut accueillir une cinquantaine de clilles (en se tassant bien) et partager sa carante avec un inconnu est la règle. La taulière actuelle, Patty Ho, est la bru des fondateurs. Elle n'a jamais chanstiqué les recettes car elle veut que ses clients connaissent l'expérience d'une culture originelle. "Les restos modernes savent plus faire la tambouille. Y'en a même qui foutent du cochon dans les wontons ! On aura tout vu !", déclare la taulière.

"LA TAMBOUILLE EST ESPARAGONFLARDANTE"

En 2011, lorsqu'ils ont appris que le Michelin leur avait cloqué une étoile, les cuistots du Ho Hung Kee se sont flanqué une sacrée culotte. "Qu'un boui-boui comme le nôtre ait reçu une étoile Michelin... Ca m'a bouché la rondelle", se souvient Patty Ho. "J'ai vu des mirontons qui marnaient devant le restaurant, j'ai biglé le menu, toutes des spécialités de Hongkong pour pas lerche, et j'ai donc voulu essayer, déclare Jordan Mok, un cavillon du coin, qui prend place à l'intérieur. Les wontons, le congee, la blanquette de conches... toutes des spécialités de Hongkong et de la province du Guangdong."

Briffer étoilé pour pas lerche, "selon ma pomme, c'est possible uniquement à Hongkong", déclarait Michael Ellis, taulier international des guides Michelin. "C'est pas très rupin, on y joue un peu des coudes, les loufiats jactent pas une broque de français mais la tambouille est esparagonflardante", ajoutait-il.


2 commentaires:

  1. y'a surtout un p'tit malin du guide Michelin qu'avait envie de s'faire un week-end au frais d'la princesse!! Pour pas qu'on lui cherche des noizes, y dit qu'il a clappé dans un resto pas dégueu, et l'affaire est dans le sac.
    J'te parie que dans l' prochain répertoire de casse-graine de Bibundum on va nous causer d'un restal super bath à Oulan-bator!

    RépondreSupprimer
  2. Ouais, il a tout pigé le mec, Oulan-bator et ses brochettes de merinos, ça vaut l'détour !

    RépondreSupprimer