19 novembre 2011
Catholiques intégristes et partisans de la liberté d'expression se font face à Toulouse
La première pièce de l'Argentin Rodrigo Garcia, Golgota Picnic, jugée "blasphématoiremuche" par des assos de bondieusards en robes de bure et en sandales à été l'occasion d'une mise en frime, mercredi 16 novemb', à Toulouse entre des grenouilles de bénitiers sauvageonnes dénonçant la "grenouilldebénitophobie", et des partisans d'la gaudriolle et du lupanar.
Rassemblé une demie plombe avant l'début du spectacle, les manifestants ont été bloquarès par les poulardins pour éviter tout risque de cognons. Collés aux miches par une fanfare de cuivres, ces calotins en herbes, souvent boutonneux, ont goualé des cantiques et baragouiné des prières jusqu'au début du spéctacle. "J'veux pas bigler quelqu'chose de salingue, c'est pour le fiston du Vénéré Daron qu'on est ladé, nous défendons sa sainte gloriole", a bonni une frangine, désireuse de pas dévoiler son balze.
"SPECTACLE GRENOUILLEDEBENITOPHOBE, INSULTANT"
L'objet d'leur coup d'raisin : la pièce Golgota Picnic, de l'Argentin Rodrigo Garcia, qui doit être jouée pour la première fois en Francecaille au Théatre Garonne jusqu'à dimanche, avant l'Théatre du Rond-Point, à Paname, en décembre. Il s'agit d'un "spectacle grenouilledebénitophobe" selon l'assos Civitas et Grosses Saucisses , qui annonçait depuis plusieurs jourdés des jasantes et des défilés d'crucifix devant l'théatre toutes les sorgues et une manif'nationale samedi.
Les aminches de Civitas ont multiplié ces dernières semaines des opé d'égrenage de chapelets à Paname et à Rennes pour torpiller la représentation de pièces "grenouilledebénitophobes" ou "blasphématoirmuches" telle celle de l'Italien Romeo Castellucci, Sur le conceptmuche de la trombine du fiston du vénéré Daron". Ils ont réunis jusqu'à deux milles brebis à Paname.
"LE SPECTACLE AFFICHE COMPLET JUSQU'AU TROGNON"
Mercredi, les partisans toulousains de "la liberté d'expression" se sont installés toute la soirante à une coudé du théâtre, protégé par une escouade de képis, derrière une banderole "Non aux bonsieusards, liberté d'expression !".
Les organisateurs ont bonni qu'ils étaient laga pour "monter au créneau pour une république laïque" et qu'ils radineraient chaque jour pour échauffer l'oreille des ligoteurs d'evangile. Peu avant le levé d'rideau, le directeur du théâtre, Jacquot Ohayon, disait avoir "la grise devant un tel déploiement d'balourdise, qu'il fallait avoir une sacrée pochetée pour en arriver ladé". "Le spectacle affiche complet jusqu'au trognon", à-t-il toutefois bonni, "un vrai panard de voir que toutes ces cloches me font une pub d'enfer". Une fafouille de la gallerie est organisée à l'entrée mais l'directeur n'excluait que des licheurs d'eau bénite montent sur le plateau en exhibant leur crucifix pour foutre le boxon.
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Comme dirait Charlie Hebdo: "c'est dur d'être aimé par des cons!"
RépondreSupprimerBarbus Cathomuch et barbus musulmuch: unis dans la cornichonnerie!!