28 décembre 2011
Bagarre entre religieux dans la basilique de la Nativité
C'est pendant l'astic de la basilique de la Nativité à Bethléem, une des plus vioques priantes du monde, que les châtaignes ont commencé à voler et les balais-brosses de tourner. On n'sais pas pourquoi les loustics se sont foutu sur l'citron.
Qui sont les bastonneurs ? Une centaine de curetons et de barbichons de l'Eglise grecque orthodoxe et de l'Eglise apostolique arménienne. Les deux priantes, qui blotent la bonbonnière divine avec l'Eglise catholique romaine, se bouffent le tarbouif depuis des siècles pour le respect d'leur territoire dans ce lieu saint. Tout avaro dans la bastide pouvant déclancher une corrida, surtout pendant les préparatifs du Noël orthodoxe, qui aura lieu la semaine prochaine.
Les perdreaux locaux ont rapidement joué d'la mandoline mais aucun des apaches n'a été emmené au ballon. "C'est la cours de récré. Ils s'balancent deux trois châtaignes mais on sait bien qu'ils sont cul et ch'mise", a bonni le sobre lieutenant-colonel Khaled Al Tamini après la peignée. "Ca roule ma poule, les gamins se sont bien défoulés. Maintenant ils sont doux comme des agneaux. Pas d'aquarium pour les mirontons du vénéré Daron".
SOUTANES ARRACHÉES
Une autre ruche divinousse israélienne, celle du Saint-Sépulcre à Jérusalem, un des coinstos les plus hichliffe de la chrétienté, est aussi le théâtre régulier de rognes entre calotins de paroisses différentes. En 2008, des popes grecs orthodoxes et des curetons arméniens s'étaient bigornés. La maison poulaga été, là aussi, allée au cri pour séparer les ratichons va-t-en-guerre. Certains calotins avaient utilisé des cierges comme goumis, tandis que d'autres, plus viceloques, tentaient d'arracher les soutanes de leurs rivaux. On n'sait toujours pas au juste pourquoi ils se sont foutu sur la fiole...
Ca fait des piges que ça dure cette comédie. Et pourtant, tout est fait pour que les différentes paroisses se r'trouvent pas nez-à-nez dans la sacristie à savoir qui sifflerale plus de vin d'messe.
Les règles de la cohabitation ont été ballotées en 1852 par les Ottomans et sont affichées à la cantine dans toutes les langues jactées par les curetons boxeurs. Toute modif des heures de messes et des processions est impossible ! Pour éviter toute castagne, les caroubles de la priante sont depuis sept siècles dans les favouilles de deux familles musulmanes.
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le grand dab d'vrait descendre de l'arbalète d'antifle pour y mettre bon ordre. Ca serait plus jojo que de finir au violon, non?
RépondreSupprimerBien jacté ! Et nous r'faire le coup d'la multiplication des pains pour les plus crosseurs !
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